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La discothèque nocturne comme podium pour l'ego: montres brillantes, vêtements coûteux et phrases répétées à l'envi - « on ne tombe pas amoureux, on fait de l'argent ». Le chant semble dessiné dans des contours néons: audacieux, prétentieux et clairement exagéré; toute la scène ressemble à un théâtre de mauvais acteurs, où les diapasons sont des diamants et les phrases retentissantes sur « l'argent » relèvent davantage de l'hyperbole que d'un plan d'action. Une danse entre vulgarité et charme, où la fausse assurance devient un accessoire comique et où la sincérité reste quelque part dans les coulisses. Au final, c'est comme regarder quelqu'un à travers la vitrine d'une boutique: l'éclat vend l'image, mais à l'intérieur, on entend quand même le rythme qui fait bouger, rire et soupçonner que derrière le masque se cache peut-être aussi de la fatigue.