Szukamy wiatru

Parfois, la vie ressemble à une course dans les escaliers d'un vieil immeuble: monter et descendre des marches usées, avec des baskets lourdes et la conviction que tout cela est nécessaire. Il n'y a pas de glamour, pas de « succès », mais il y a la nuit, quand la ville dort, et dans la tête, la pensée « il faut continuer » qui tourne en boucle. Tout semble identique: la même vue depuis la fenêtre, le même escalier, mais à l'intérieur, c'est tout un univers de fatigue, de fierté et de chaleur envers ceux pour qui on tient bon.

Quelque part entre « trop longtemps » et « encore une fois », on prend conscience que la liberté n'est pas une fuite, mais la capacité à rester soi-même quand le monde s'écroule sous nos pieds. Et même si l'armure est usée et que la foi ne tient que par l'obstination, on continue d'avancer. Parce que tant qu'une petite flamme brûle à l'intérieur, cela signifie que tout n'est pas vain.