When It Was

Il y a des souvenirs qui sentent l'essence, la chaleur du feu et quelque chose de collant et sucré, comme un amour d'été qui n'a pas survécu à l'automne. Quand les fenêtres s'embuaient non pas à cause du froid, mais à cause du souffle de deux personnes qui pensaient que c'était « pour toujours ». Maintenant, dans ces lignes, il y a des noms étrangers, des mains étrangères, une chanson étrangère dans les mêmes écouteurs. Et il semble qu'il soit temps de lâcher prise, mais la mémoire est têtue, elle rembobine la bande jusqu'à ce que le cœur abandonne. La triste ironie, c'est que tout est resté à sa place: la route, la musique, même le vent est le même. Seulement, dans le cadre, ce n'est plus toi.