群青

Comme le matin après une nuit agitée: Shibuya n'est pas encore refroidie par les lumières et les bars, et déjà une lumière pâle se répand dans les rues. Bâillements, fatigue, vide - et soudain, une voix calme mais authentique, longtemps cachée derrière des masques, se fait entendre. Tout autour semble trop ordinaire, mais c'est précisément dans cet « ordinaire » que apparaît pour la première fois sa propre couleur, celle qu'il a choisie.

C'est une chanson sur la peur d'aimer ce qui nous appartient, d'insister sur ses convictions et d'aller de l'avant quand les paupières sont lourdes et que les comparaisons avec les autres sont oppressantes. Elle parle de la façon dont la douleur et les doutes deviennent des outils plutôt qu'un fardeau. Et du fait que chaque coup de pinceau sur la toile, même s'il est tordu et tremblant, se transforme en une arme et en une lumière que l'on s'est construite soi-même.