Knalprobleem

Comme si le vendredi soir n'avait pas tenu le coup et avait lui-même allumé ses néons.

Des lunettes miroir, une veste brillante et une assurance un peu ridicule dans chaque mouvement: voilà la recette du « super club », où les règles sont simples: ne pas réfléchir, ne pas être timide, ne pas chercher de sens dans les paroles. L'essentiel, c'est que la basse résonne dans la poitrine et que la lumière scintille de toutes les couleurs d'un iPhone oublié des années 2010.

Ici, l'alcool n'est pas une boisson, mais un climat. L'air est imprégné de synthétique et de liberté, et quelque part entre « Jimmy-Jimmy » et « no problem », on peut atteindre cet état où l'on se fiche de qui on est et pourquoi on est venu. On danse simplement, tandis que le monde autour de nous fond dans les boules à facettes et les reflets plastiques.