8 godzin

Ça sent le Coca-Cola éventé et la lumière nocturne des écrans. Ma tête bourdonne de pensées qui semblent importantes, mais qui s'évanouissent comme des pixels dans une vieille borne d'arcade. La journée se répète pendant huit heures, et de nouveau le miroir répond : « Qui es-tu, au fait ? ». Soit c'est la fatigue, soit c'est un stand-up intérieur sans public. Tout autour est un peu tordu, mais c'est même confortable pour ça. Le sarcasme se mêle à la mélancolie, comme le café et le sel, ce qui ne devrait pas fonctionner, mais a quand même du goût. Entre l'irritation et le rire, une honnête confession : vivre est difficile, mais c'est cool de voir le monde essayer d'être sérieux. Tout cela est tracé sur fond des années 80, avec des yeux pixelisés et une ironie mal rasée. Un peu de chaos, un peu d'introspection et au final, ça donne la bande-son d'une soirée où tout est énervant, mais où tout va quand même bien.