Yeah!

La piste de danse bouillonne, comme si quelqu'un avait allumé le chauffage géothermique en dessous. L'air est chargé de phéromones, de basses et de décisions étrangères qui « se sont tout simplement produites ». Entre un regard par-dessus l'épaule et un mouvement de hanche, la frontière entre « il est temps de rentrer » et « peut-être encore un peu » s'estompe. Tout semble innocent: juste de la musique, juste du rythme, juste « viens danser ». Mais on sait bien qu'après le troisième « yeah », les acrobaties sociales sans filet commencent.

Dans ce tourbillon, il est facile d'oublier qui est l'ami de qui et qui était l'ami de qui **avant**. Le cœur bat au rythme des tambours, l'esprit abandonne et le corps vote pour la poursuite du banquet. Tout est trop chaud pour réfléchir et trop bruyant pour entendre sa propre conscience. C'est juste une nuit où même les pas aléatoires résonnent comme une réplique de film, et où chaque « oui » entraîne un nouveau « oh ».