Teary Eyed

Chronique de la vitesse, où le moteur rugit plus fort que la conscience, et où les billets bruissent comme la pluie sur le capot. Les rues sont une arcade: on appuie sur un bouton et la scène change, les héros d'Internet s'évaporent plus vite que la fumée. La confiance est un luxe, la famille est le seul filtre; le reste clignote en arrière-plan dans les néons. Les basses vous coupent les côtes, les syllabes claquent comme des mécanismes, et tout tend vers l'éclat: les chaînes, la vitesse, le score victorieux. L'odeur de l'essence et du gaz « oignon » fait pleurer les yeux sans sentimentalisme - la chimie pure de la route. Il ne s'agit pas de romantisme: il s'agit de survivre à plein régime, quand les likes n'ont pas de valeur, mais que le guichet et l'accélérateur expliquent tout à votre place.