SE LO JURO MOR

Entre « j'aime » et « laisse-moi tranquille », il y a cette étrange science qu'est le lâcher-prise.

Au début, on a l'impression que notre cœur s'est brisé en mille morceaux, puis on se rend compte qu'on peut continuer à vivre et même à danser si, au lieu de s'apitoyer sur son sort, on se laisse porter par le rythme.

L'amour ici, c'est comme une fête avec open bar: on boit jusqu'à en perdre la mémoire, et l'addition arrive plus tard. Mais il y a aussi un bonus: on comprend enfin qui est simplement un invité et qui est le maître dans notre vie.

Et oui, la douleur fait obstinément semblant de ne plus être là. Même si tous les danseurs le savent: plus les basses sont fortes, plus le vide à côté est perceptible.