Por las calles de Cantera

Les rues deviennent une chronique: poussiéreuses, bruyantes, avec de la musique qui s'échappe des fenêtres et une odeur de tabac bon marché. Ici, le temps ne se presse pas, et les gens semblent se fondre dans un « aujourd'hui » infini. Le morceau sonne comme une révélation: il parle des erreurs qui ont brûlé, de la fierté qui n'a pas cédé, des barricades construites à partir de ses propres souvenirs. Un peu d'amertume, un peu de lumière - et la force obstinée de continuer à vivre, même si la vie suit des chemins sinueux. La musique vibre comme un vieux bus qui ne va pas là où il faut, mais qui vous ramène quand même chez vous.