Rusałka (Pod lustrem srebrnej fali)

Le monde sous la surface de l'eau est trompeusement calme. On dirait que c'est le silence, frais et transparent, mais il suffit d'écouter pour entendre un murmure venant des profondeurs. Des voix qui vous tirent vers le bas, comme des algues qui s'accrochent à vos chevilles. Autrefois, elles tressaient des nattes, rêvaient de soleil et de mariages, maintenant elles ne font que danser entre les lys et appeler ceux qui osent regarder trop longtemps. Dans ce chant, il y a une beauté qui donne la chair de poule et une tendresse qui donne envie de faire un pas vers l'eau, juste pour comprendre ce qui va se passer ensuite. La musique semble bercer la conscience : un peu de romantisme, une pincée de peur, et soudain il devient clair que l'amour et la mort se ressemblent beaucoup.