ТЫЦН-ДЫЦН

L'été s'est encore terminé comme toujours bruyamment, rapidement et avec un arrière-goût de caramel fondu à minuit. Le sable est encore chaud, mais il colle déjà aux souvenirs, comme les baskets à la piste de danse. La musique résonne dans mes tempes comme si quelqu'un n'avait pas désactivé le mode fête, et maintenant je dois vivre avec ce "tyc-tyc" intérieur même pendant mon quart de travail à l'usine. Autrefois, tout semblait une blague, puis les blagues ont grandi, ont commencé à réclamer une pension alimentaire et de l'attention. Sous les néons et les rires, ça sent la liberté perdue de celle qui tenait autrefois facilement dans une jupe courte et une seule phrase : "et si on y allait ?". Et pourtant, malgré le béton et le quotidien, où le fils et la femme hurlent, où l'on ne rêve pas de Bali mais de week-ends sans heures supplémentaires, ce même rythme continue de résonner dans la tête. Aussi stupide, doux et honnête que le premier "je t'aime".