Облака

Les nuages savent être philosophes. Ils flottent lentement, comme s'ils connaissaient toutes les réponses mais ne voulaient pas les partager. En bas, tout bouillonne - les disputes, les rêves, les pizzas commandées, la fatigue de l'agitation - tandis qu'en haut, c'est propre et calme, comme si le temps y avait expiré. Il semble que le monde soit tout près, il suffit juste de s'élever au-dessus du bruit - ne serait-ce que pour quelques respirations. Là, ni le froid ni les distances ne font peur, et même ce qui est perdu devient plus doux. Tout le superflu se dissout, ne restent que le ciel, le Baïkal et la sensation que la gentillesse est toujours une monnaie d'échange viable.