Gone

De la poussière sur les bottes, un ciel infini, et le temps qui semble s'étirer entre les accords et l'autoroute. Ici, on ne cherche pas de sens, on continue simplement à rouler jusqu'à ce que le vent se lasse de nous rattraper. Chaque bar, chaque lever de soleil, chaque perte est comme un chapitre d'un livre que personne n'avait prévu d'écrire, mais que l'on lit quand même jusqu'à la fin.

Cette musique a un goût de whisky et un peu de philosophie: sur la facilité de se perdre quand on est toujours en route, et sur l'étrange tranquillité que l'on ressent quand on comprend que c'est ça, chez soi. Un peu de fatigue, un peu de romantisme et une foule d'histoires racontées d'une voix rauque autour du dernier feu de camp. Tout est passé, mais tout est à nous.